MEEF Guinée

Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts

La forêt Classée de Ziama

Couvrant une superficie de 119 000 Hectares, la Réserve de Biosphère de Ziama est située à la frontière du Libéria, dans la préfecture de Macenta. Elle se compose de forêts denses humides de moyenne et basse altitude, avec un point culminant à 1 387 mètres. Cette topographie spécifique explique la diversité de sa composition : forêt sempervirente, semi caducifoliées, forêts ombrophiles, forêts galeries.

D’après les inventaires, réalisés par le PROGERFOR de 1991 à 1994, la diversité biologique présente dans la Réserve de Biosphère de Ziama est la plus importante de toutes les forêts humides de l’Afrique occidentale
(Monographie nationale sur la diversité biologique de la Guinée, Chapitre 8).

Ces richesses naturelles renouvelables ont une importance critique pour notre patrimoine écologique. C’est pour cette raison que la Forêt de Ziama a été reconnue Réserve de Biosphère par l’UNESCO en 1981, dans le cadre de son Programme sur l’Homme et la Biosphère (MAB). Outre le fait de souligner l’importance de l’écosystème présent, son statut de Réserve de Biosphère implique que la gestion de la forêt de Ziama doit « concilier conservation de la diversité naturelle et culturelle, et développement économique et social ».

Pour y parvenir, la Réserve de Biosphère est zonée en trois aires avec chacune une fonction bien définie :

– Les aires centrales : ce sont des zones fortement protégées destinées à la conservation de la biodiversité dans son ensemble.
– Les zones tampons, qui entourent ou jouxtent les aires centrales : il s’agit de territoires où les activités humaines sont permises dans la mesure où elles s’intègrent à un schéma de développement durable (éducation à l’environnement, écotourisme, etc.)
– Les zones de transition : ce sont des zones centrées sur le développement d’activités durables

La Réserve de Biosphère de Ziama est également un refuge pour des espèces vulnérables et/ou menacées de disparition. Elle hébergerait 22 espèces de mammifères en danger, recensées par la CITES. La Réserve de Biosphère de Ziama est également l’un des plus importants refuges pour les espèces endémiques du Bloc forestier Ouest africain (PROGERFOR, 1991-1994). Parmi ces espèces, on comptait l’Hippopotame Pygmée dans les années 1990.

Hippopotame Pygmée

Parmi les espèces endémiques des milieux forestiers de l’Ouest africain, l’Hippopotame Pygmée est l’une des espèces les plus menacées. Aujourd’hui, la population à l’état sauvage est estimée à environ 2 500 individus répartis entre la Guinée, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire et le Liberia. Les causes de sa disparition sont multiples : déforestation, fragmentation de son habitat, chasse intensive (viande, ivoire, export). Ces menaces sont bien réelles et risquent, si nous ne réagissons pas, de faire disparaître définitivement cette espèce.

Programme sauvegarde, conservation et gestion durable de l’Hippopotame Pygmée en Guinée : Un contexte alarmant

L’Hippopotame Pygmée, Choeropsis Liberiensis, est une espèce endémique du bloc forestier d’Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui sa population est dangereusement menacée par la dégradation de son environnement. En effet, le recul de la forêt dû à l’exploitation forestière, la culture sur brûlis ainsi que la recherche de terres agricoles cultivables, dues à la pression démographique, modifient considérablement son biotope.

La chasse est aussi l’une des menaces qui pèsent sur la survie de l’espèce. En effet, une étude menée sur le marché de viande de brousse de Lola (DUFOUR, 2002) a démontré que l’Hippopotame Pygmée fait partie des espèces commercialisées pour sa viande, et donc soumis à une pression cynégétique commerciale importante.

Si le dernier recensement de l’espèce (1994) faisait état d’une population comprise entre 2 000 et 3 000 individus (BUTZLER, 1999), il n’est pas déraisonnable de penser que ce chiffre doit être revu à la baisse. Ce déclin progressif et continu de la population d’Hippopotames Pygmées est reconnu par l’UICN.
En 2006, le statut de l’espèce est passé de la catégorie « Vulnérable » à « Espèce en danger » par la CITES (Appendice II). L’UICN évoque même le risque de voir la population d’Hippopotames Pygmées décliner une nouvelle fois de 20% d’ici à vingt ans. La disparition progressive de cette espèce ne suscite cependant pas les réactions attendues. A ce jour, aucune étude n’a encore permis de déterminer avec précision l’état de conservation de l’Hippopotame Pygmée en Guinée, et aucune action n’a encore été entreprise pour sa protection.

Sylvatrop est la seule Organisation Non Gouvernementale connue à proposer la mise en place d’un plan d’action durable et participatif pour la sauvegarde de l’Hippopotame Pygmée en Guinée. Sans ce projet, l’espèce risque de disparaître dans la plus grande indifférence.

Centre de Conservation pour Chimpanzés

Situé en République de Guinée, le Centre de Conservation pour Chimpanzés (CCC)

Littoral en Guinée : La Mangrove en danger !

Depuis quelques années, le domaine public maritime est menacé en Guinée, notamment le long du littoral…

Déforestation effrénée en Guinée

De 14 millions d’hectares de forêts dans les années ‘’60’’, la Guinée se retrouve aujourd’hui avec moins de 700.000 hectares. Cette déforestation abusive fait donc de la Guinée l’un des mauvais élèves dans la conservation des forêts. Le pays fait malheureusement partie des pays qui ont les taux de déforestation les plus rapides au monde. Une situation à la fois inquiétante et effroyable qui préoccupe aujourd’hui gouvernants et gouvernés.

La forêt guinéenne dévastée

Pour inverser la tendance, le gouvernement guinéen avait, en 2011 à travers son département en charge de l’Environnement et des Eaux et Forêts, pris une décision salvatrice pour le pays en proie à la sécheresse, l’une des conséquences de la coupe abusive du bois, en limitant l’usage des broyeurs de végétaux. Dans un communiqué de presse à l’époque, il est pourtant rappelé aux directeurs régionaux, préfectoraux, communaux, aux cantonnements forestiers, aux conservateurs des parcs et réserves, à l’Office du Bois, au Centre Forestier de N’Zérékoré, au Centre de Gestion du Nimba-Simandou, que le respect des dispositions de l’arrêté interdisant la coupe et l’exploitation du bois, devrait être observé sans défaillance. Ainsi, tout transfert de bois, tout convoi de bois entre les préfectures, les sous-préfectures et la zone spéciale de Conakry même avec les forces de défense et de sécurité, y compris la brigade verte, était interdit. Mais hélas ! Huit ans après, les Guinéens assistent impuissants à la catastrophe causée par la coupe abusive du bois. Aujourd’hui, la forêt est représentée par quelques lambeaux de forêts classées par endroits. Même celles-ci ne sont pas épargnées.

« On veut détruire toutes les forêts classées de la Guinée ». Ce cri d’alarme de Michel Martin Camara, président du Collectif « Touche pas à ma forêt », mérite réflexion quand on voit la surexploitation et le déboisement que subit la forêt guinéenne ces quatre dernières décennies. Des forêts classées de Ziama et de Diécké aux savanes boisées en passant par les forêts claires et la mangrove, la situation est alarmante. Sous le poids de la coupe anarchique de bois, la forêt et la flore sauvage guinéenne sont menacées d’extinction. Des forêts classées telles que Bötokoly à Kindia, N’dama à Koundara, Kouyâ à Kouroussa et le Massif de Ziama à Macenta qui autrefois faisaient la fierté de la Guinée, il ne reste que des petites portions de forêts clairsemées.

La diversité de la forêt guinéenne selon les régions naturelles reflète directement les pratiques économiques et sociales des populations. Tenez ! En Guinée Maritime, la forêt dense qui existait autrefois sur la plaine littorale de Guinée a presque disparu. Il n’en reste plus qu’une relique (pour des raisons scientifiques), dans un site naturellement protégé à Kaméléya, dans la préfecture de Forécariah. Les savanes issues de jachères qui se développent assez facilement dans la plaine sont à la merci des flammes chaque année. C’est la même situation qui prévaut dans la préfecture de Kissidougou, selon les responsables des gardes forestiers.

Quant à la mangrove, partiellement protégée jusqu’à présent par les difficultés d’accès et de mise en valeur, elle est de plus en plus agressée par les riziculteurs et les exploitants de bois. La consommation du bois de mangrove pour l’extraction du sel, pour le fumage de poisson et pour l’approvisionnement des villes. Or la mangrove est un milieu complexe très sensible aux moindres perturbations de l’écosystème. Sa dégradation est lourde de conséquence tant au niveau écologique qu’économique (érosion côtière, acidification irréversible des sols, destruction des frayères de nombreuses espèces de poissons et des zones d’hivernage d’oiseaux migrateurs).

En Moyenne Guinée, le déboisement est très poussé. La coupe abusive du bois pour faire des enclos abritant les animaux et la production du charbon de bois ont fait disparaître les forêts. Pire, la densité de la population dans certaines zones ne permet pas d’envisager une restauration des sols sans que les populations ne trouvent à la forêt un intérêt économique réel.

S’agissant de la Haute-Guinée, un potentiel important de la forêt dense sèche, riche en faune, les forêts y sont menacées. Par ailleurs, la savane qui a remplacé la forêt défrichée brûle, chaque année.

En Guinée Forestière, les cultures caféières et cacaoyères, y compris l’hévéacultures a entrainé des défrichements intenses et, dans le nord de cette région, il ne reste plus que de petites ceintures forestières péri-villageoises, d’origine coutumière ou religieuse, qui protègent les villages du feu. Il y a aussi le trafic du bois qui s’est accentuée dans cette partie du pays. Dans la forêt de Déré par exemple, dans la préfecture de Lola, plusieurs sociétés clandestines y sont implantées pour le trafic du bois. Les trafiquants avec la complicité des autorités locales coupent les bois frauduleusement pour les pays voisins que sont le Liberia et la Côte d’Ivoire.

Cette dégradation progressive du milieu naturel est due à une mauvaise exploitation des ressources naturelles par une population en croissance rapide qu’à une pression excessive sur elles.

Les causes de cette déforestation rapide ?

C’est vrai, la démographie et l’agriculture sur brûlis jouent un rôle significatif dans la déforestation en Guinée. Mais, ne perdons pas de vue que l’exploitation de la forêt et des terres défrichées pour le marché extérieur occupe une place centrale dans la dégradation du milieu et la dépossession des populations agroforesteries.

Bien qu’avant la colonisation, les régions de la Guinée couvertes de forêts tropicales humides étaient déjà habitées par des populations vivant d’activités de prédation mais aussi de l’agriculture itinérantes sur brûlis. Cette vieille habitude perdure jusqu’ici dans nos campagnes. Le système consiste à couper un pan de la forêt que l’on nettoie par le feu pendant la saison sèche avant la préparation du terrain et la mise en culture durant la saison des pluies. Après deux ou trois années d’exploitation de la surface en question, on recommence le même procédé dans un autre site forestier, laissant le précédent en jachère pour un certain nombre d’années, afin de laisser se reconstituer le couvert végétal et de la fertilité au sol.

Cette méthode culturale, avec le poids démographique faible à l’époque ne constituait aucunement une menace pour l’écosystème forestier. Là, il s’agissait d’agriculture d’autoconsommation. Il fallait attendre parfois plus de cinq décennies pour revenir sur les espaces qui avaient été laissés en jachère. Mais l’augmentation rapide de la population ainsi qu’une production tournée vers le marché extérieur, ne laissent plus assez de temps aux périodes de jachère pour reconstituer le couvert végétal. Cela a transformé les forêts tropicales humides en forêts claires ou tout simplement en savanes.

L’accent mis ces dernières années sur les cultures de rente

Depuis quatre décennies environ, les forêts ont laissé rapidement place aux plantations cacaoyères, de palmiers à huile et d’hévéas. Ces plantations tenues tant par des petits paysans que par des entreprises, ont progressivement pris de l’ampleur pour couvrir l’ensemble de la région forestière qui a ainsi perdu la quasi-totalité de ses forêts. La situation est identique pour la zone du littoral où la situation s’est donc guère améliorée pour les forêts encore existantes.

L’explosion démographique, une autre réalité à la base de la destruction des forêts

En 40 ans, la population guinéenne a plus que doublé. Cette croissance démographique a eu des conséquences directes sur l’exploitation des ressources naturelles. Les forêts dont l’importance en matière de biodiversité est établie, subissent une pression croissante, non seulement du fait des besoins de nutrition directe des populations locales, mais aussi en raison de l’exploitation de certaines ressources destinées au marché et qui procurent des revenues monétaires.

L’exploitation commerciale de la forêt

Aux dires des gardes forestiers rencontrés, deux types d’exploitation commerciale de la forêt coexistent. Le premier type de grande envergure, est l’exploitation industrielle par les sociétés et entreprises étrangères. Le deuxième type, souvent qualifiée de « sauvage », est l’œuvre de petits exploitants locaux, orientés vers l’approvisionnement des grands centres urbains du pays, pour des travaux de construction divers. Toujours selon eux, actuellement dans les périphéries des grandes villes, des arbres sont abattus pour la vente directe ou alors pour la transformation du charbon de bois.

A la direction des Eaux et Forêts, un responsable explique : « depuis quelques années, les grands centres urbains de la Guinée ont enregistré des unités industrielles et des boulangeries, y compris des menuiseries et des constructions d’habitation qui nécessitent ainsi un ravitaillement important en bois. Des marchés importants se sont ainsi développés, devenant de grands centres de négoce pour les produits d’exploitation forestière destinés à la construction et aux meubles. A Conakry par exemple, le marché du bois du quartier Dabondy, dans la commune de Matoto, est alimenté par la région forestière. Une région qui souffre de la déforestation accentuée. »

Il faut retenir par ailleurs qu’une des énigmes difficiles à déchiffrer dans cette exploitation, est le volume de bois effectivement sorti des forêts guinéennes. L’absence de contrôle ou le laxisme des services ne permettent pas de chiffrer réellement les quantités exploitées. Certaines essences coupées, de par leur importante dimension, rendent difficile l’extraction de leur lieu de coupe. « L’exploitation des plantes médicinales à des fins d’exploitation prend elle aussi de plus en plus d’ampleur en Guinée. La quête de certains produits tels que les fruits de strophantus provient des lianes qui prennent pour support des arbres, nécessite souvent la destruction de ces derniers, méthode qui ne peut garantir une meilleure préservation des forêts », conclut-il.

Quelles conséquences sur les populations rurales et le pays ?

La disparition des forêts entraîne de nombreux changements, le plus souvent néfastes. Les conséquences se vivent dans les milieux jadis occupés par cet écosystème qu’ailleurs. Comme pour la plupart des questions d’environnement, ces conséquences, pour certains aspects, ne connaissent pas de frontières nationales.

Selon Mohamed Camara, un spécialiste rencontré dans les couloirs du ministère de l’Environnement et des Eaux et Forêts, l’une des premières conséquences constatées de l’exploitation de la forêt en Guinée, est l’appauvrissement de la biodiversité. « De nombreuses espèces utilisées dans la pharmacopée des populations locales sont désormais introuvables. Cela peut expliquer en partie de sollicitation décroissante de la médecine naturelle par ces habitants qui se tournent davantage vers la médecine moderne, malgré leur manque de moyens financiers pour accéder à cette dernière forme de soins. Lorsque l’exploitation forestière débute dans telle ou telle région, certaines espèces de bois sont très prisées des entreprises auxquelles l’Etat a accordé des concessions. Quand ces essences en viennent à se raréfier au fil des coupes », dira-t-il

Les spécialistes parlent de fertilité des sols. Selon eux, le climat tropical humide est caractérisé par l’abondance et la violence des précipitations, la déforestation dans ce milieu entraîne le lessivage des sols. Ce qui provoque la baisse de leur fertilité et une difficile reconstitution de l’humus qui reste très mince. Pour M. Barry, conseillé à la direction des Eaux et Forêts, les sols deviennent dans ces conditions peu propices pour soutenir une épaisse et dense végétation.

« Cette situation ne permet pas la régénération des forêts et rend aussi les sols peu fertiles pour les activités agricoles. La déforestation peut aussi entraîner la diminution de la production d’oxygène. Par le mécanisme de la photosynthèse qui permet aux plantes exposées à la lumière de produire l’oxygène vital aux êtres vivants, la réduction du potentiel végétal fait augmenter l’effet de serre par une surproduction de gaz carbonique, ce qui accentue aussi le réchauffement climatique et indirectement la désertification »

Le cri d’alarme du ministre de l’Environnement et Eaux et Forêts

Le ministre Oyé Guilavogui, lors du lancement de la campagne du reboisement, a lancé un cri d’alarme en interpelant les Guinéens face au désastre causé par la déforestation. « En dépit de l’existence d’un cadre juridique cohérent à travers les différentes lois et leurs textes d’application pour protéger les forêts dans les communes rurales et urbaines, le processus de dégradation de nos ressources forestières demeure une préoccupation du département de l’Environnement et des Eaux et Forêts. Nos forêts urbaines sont la proie privilégiée des citoyens partout dans nos villes et dans nos villages surtout à Conakry. Les constructions d’habitation sont faites même sur les berges des cours d’eau, dans les domaines publics maritimes qui sont en fait des domaines classés avec un statut tout particulier. C’est le cas de la forêt de Démoudoula. Cette forêt, dans les années ‘’80’’ était riche en biodiversités. Elle comptait à l’époque 147 têtes de sources d’eau. Je dis bien 147. Malheureusement, aujourd’hui, il n’y a qu’une seule tête source d’eau qui ravitaille les populations riveraines en eau surtout pendant la saison sèche. Tout le reste a disparu face à l’action des bulldozers pour ériger des bâtiments dans une anarchie totale sans le moindre respect des normes environnementales.

Depuis 2017, le gouvernement a pris des mesures pour restaurer cette forêt dans toutes ses dimensions physiques et sa fonction écologique. Cependant, il est regrettable que certains citoyens de mauvaise foi essaient de saper les efforts de reconstitution de cette forêt avec une arrière-pensée de récupérer les zones assainies ».

Ce discours du ministre est un aveu qui traduit le drame dans le domaine environnemental en Guinée. Une sonnette d’alarme qui interpelle les Guinéens à une prise de conscience collective pour inverser la tendance.

Et pourtant, que de campagnes de reboisement engagées sur le terrain par le gouvernement guinéen ?

Depuis la Première République, les autorités guinéennes multiplient les initiatives visant à restaurer et à préserver les forêts. Une loi avait été adoptée à cet effet. Cette loi dénommée « Loi Fria » donnait obligation à tout couple, nouvellement marié, de planter deux arbres et invitait chaque famille qui organisait le baptême de son enfant à planter trois arbres dont deux plantes pour les parents biologiques et un pour l’enfant. Il s’en est suivi d’autres initiatives sous la Deuxième République. Mais hélas ! La situation va de mal en pis. Chaque jour qui passe, la forêt guinéenne va en lambeau.

Le Conseil des ministres tenu le jeudi 30 juin a consacré une part importante de ses débats au reboisement à grande échelle. Ainsi, suite à ce conseil, une campagne nationale de reboisement a été déclenchée le 10 juillet dernier à Dubréka et sur les berges du fleuve Niger à Faranah. Cette campagne prévoit de reboiser environ 2000 hectares de forêts avec des milliers de plantes. Le coût de l’opération est estimé à environ 20 milliards, selon les indiscrétions.

L’Etat guinéen est engagé sur le front pour lutter contre la déforestation, mais il faut retenir que toutes ces belles initiatives ne sont pas suivies sur le terrain. Une fois la campagne terminée, les hectares reboisés sont abandonnés aux mains des villageois et des trafiquants de bois.

Au ministre de l’Environnement de lancer alors un appel aux citoyens des villes et à ceux des villages : « que les citoyens s’emploient davantage à planter dans chaque concession des arbres, à créer, à protéger des forêts urbaines, périurbaines et villageoises », avant de conclure : « c’est seulement par cette voie que nous pourrons conférer à nos villes et villages un caractère écologique durable ».

BIODIGESTEURS (ENERGIE DURABLE)


Abdoulaye Oularé, 30 ans, montre le bassin de sortie de son biodigesteur.

PROJET AQUACULTURE


La salle de formation © PNUD Guinée

LE PROJET AbE


Le formateur et participants dans l’enceinte du Programme conjoint des Nations Unies à Kankan

Le MEEF

BREF HISTORIQUE DU MEEF

Conformément au contenu du Décret ND/2017/288/PRG/SGG du 03 novembre 2017, le Ministère de l’environnement, des Eaux et Forêts a pour mission, la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la Politique du Gouvernement dans les domaines de l’Environnement, des Eaux et Forêts et de l’Assainissement.

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Ses attributions spécifiques s’articulent autour de la législation et de la règlementation, de la conservation, de la protection et de la gestion des ressources naturelles renouvelables ainsi que de l’amélioration du cadre de vie.

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La situation institutionnelle et organisationnelle du secteur de l’environnement a toujours constitué un défi lourd à relever pour les autorités guinéennes. En effet, durant près de 20 ans, la représentation institutionnelle de l’environnement a connu neuf (9) tutelles administratives et n’a pas pu véritablement affirmer son leadership.

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Certes de nombreux diagnostics et études nécessaires pour la prise de décisions stratégiques ont été menés mais sont restés souvent incomplets ou inappliqués. C’est par décret D/065/PRG/SGG/04 du 4 octobre 2004 que le secteur de l’environnement a été érigé en Ministère à part entière.

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Relativement aux cheminements tumultueux que le secteur de l’environnement a traversés sur le plan institutionnel, il est important de rappeler les étapes suivantes :

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1984 : Secrétariat d’Etat aux Eaux et Forêts, relevant du Ministère du Développement Rural ;
1986 : Secrétariat d’Etat aux Eaux et Forêts, relevant du Ministère des Ressources Naturelles ;
1987 : Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales ;
2003 : Ministère de l’Agriculture, Elevage, Eaux et Forêts ;
2004 : Ministère de l’Environnement ;
2007 : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage de l’Environnement, des Eaux et Forêts ;
2008 : Ministère du Développement Durable et de l’Environnement ;
2010 : Ministère Délégué à l’Environnement, aux Eaux et Forêts, relevant du Ministère d’Etat, de l’Energie et de l’Hydraulique ;
2013 : Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts.

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Face à cette instabilité institutionnelle préjudiciable à l’accomplissement convenable de sa mission et vu l’importance du secteur de l’environnement ainsi que du potentiel des ressources naturelles disponibles, les autorités du pays ont élevé le secteur en Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts depuis 2013.

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Depuis cette date, des grandes réformes ont été entreprises pour tenir compte des évolutions aux niveaux national, régional et international. Puis, des outils ont été élaborés dans le but de redonner au secteur de l’environnement sa véritable place dans les institutions gouvernementales.

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En termes d’enjeux, on peut dire notamment que le formidable capital naturel de la Guinée donne lieu à une véritable ruée vers l’or vert pour satisfaire les besoins d’énergie domestique (charbon de bois), pour la consommation locale et l’exportation (en bois d’œuvre) et pour les pratiques agricoles traditionnelles (nomadisme agricole et feux de brousse).

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A cela s’ajoute le braconnage et les conflits régionaux créés par l’afflux des réfugiés (Libéria et Sierra Léone) et qui ont lourdement pesé sur le patrimoine forestier et faunique guinéen.

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Les principales opportunités, s’articulent autour de la particularité géographique du pays qui comprend quatre (4) régions naturelles spécifiques suffisamment dotées de potentialités naturelles favorables pour la promotion d’un développement régional équilibré.

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Le développement de ces opportunités peut se baser sur des pôles régionaux compétitifs et inclusifs, ainsi que d’un potentiel important et diversifié de ressources biologiques et forestières.

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Celles-ci sont constituées par différents types de formations forestières.

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En 2018, le patrimoine forestier du pays était de 13 186 000 hectares, soit 53,64% du territoire national.

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La superficie des forêts classées de l’Etat depuis leur création jusqu’en 1988 s’élevait à 1 182133 ha pour un total de 162 forêts classées, soit 4,80 % du territoire national.

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La faune sauvage compte 1 117 espèces d’insectes, 260 espèces de mammifères, 518 espèces d’oiseaux, 140 espèces de reptiles et 76 espèces d’amphibiens.

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Cette forte pression sur les ressources naturelles requiert des réponses urgentes et adéquates.

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Les types de réponses apportées, fondamentalement depuis 2010, s’articulent autour de quatre (4) axes d’intervention prioritaires, à savoir :

Promotion de la bonne gouvernance environnementale

Gestion durable des ressources naturelles

Amélioration du cadre de vie

Gestion des catastrophes et des urgences environnementales

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La réforme de ce secteur a contribué à l’arrêt de certaines mauvaises pratiques telles que la coupe anarchique du bois par endroits, le braconnage, la pratique des feux de brousse et la dissuasion des délinquants.

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Ainsi, des bases vie et des postes de surveillance au niveau de certains parcs nationaux ont été réhabilités et la procédure de création d’un Parc National au niveau du Moyen Bafing est effectivement en cours.

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La situation des ressources forestières au cours de la dernière décennie se présente comme suit :

La superficie des forêts privées communautaires au nombre de 257 s’élève à 45. 362,52 ha, soit 0,18 % du territoire national.

La superficie des plantations forestières de l’Etat est de 4 733,99 ha pour un total de 242 forêts, soit 0,02% du territoire national.

La superficie totale des plantations forestières privées et communautaires s’élève à 7. 755,38 ha pour un nombre total de 611, soit 0,03 % du territoire national.

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Quant au reboisement, c’est en 2006 qu’il y a eu la plus grande superficie reboisée avec 2. 828,54 ha, suivi de celui de l’année 2005 avec 2. 500 ha.

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L’année 2013 a connu la plus faible réalisation dans le cadre du reboisement 317,72 ha.

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En 2017, 555,71 ha ont été reboisés. Des efforts substantiels ont été fournis en 2018 avec le reboisement de 842,83 ha avec l’appui des ONG, des projets agricoles et miniers.

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De 2013 à 2018, une superficie totale de 56 732 ha a été reboisée, suivie d’une mise en défens de 265 135 ha.

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Concernant les Aires Marines Protégées, de 2013 à 2014, deux (2) nouvelles réserves naturelles, Tristao et Alcatraz, ont été créées respectivement par les Décrets D/2013/037/PRG/SGG et D/2013/038/PRG/SGG du 20 février 2013.

Services du MEEF

Listes des services offerts par le ministère de l’environnement, des eaux et forêts

Direction Nationale des Pollutions, Nuisances et Changement Climatique
(DNPNCC)
Cette direction nationale regroupe la DNE, l’Unité climat, le CNGCUE, le CPEMMZC et le COSIE.

Direction Générale des Conservateurs de la Nature
(DGCN)
est responsable de la gestion du corps (renforcement des capacités, carrière, effectifs, etc.)…

Direction Nationale de L’Environnement
(DNE)
a pour mission la mise en oeuvre de la politique du gouvernement en matière d’environnement et …

Bureau Guinéen d’Audit et de Contrôle Environnemental
(BGACE )
A pour missions fondamentales : De promouvoir la politique nationale du Gouvernement en matière…

Fonds pour l’Environnement et le Capital Naturel
(FECN)
Fusion du Fonds Forestier National (FFN) et du Fonds de Sauvegarde de l’Environnement (FSE) en un fonds unique …

Centre de Gestion des Urgences et Catastrophes Naturelles
(CGUCN)
est responsable de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de prévention et de gestion des…

Direction Nationale des Forêts et de la Faune
(DNFF)
Cette direction nationale regroupe la DNEF, l’OGUIB, le CFZ et le CEGENS.

Bureau de Stratégie et de Développement
(BSD)
Chargé de la coordination, de la conception et de l’élaboration des politiques, des stratégies, programmes/projets, outils et procédures en matière…

Division des Ressources Humaines
(DRH)
chargée de mobiliser, développer et administrer les ressources humaines nécessaires à la mise en œuvre de la mission du MEEF (gestion prévisionnelle des…

Division des Affaires Financières
(DAF)
Chargée d’assurer la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de gestion des moyens financiers et matériels

Service Communication et Relation Publique
(SCRP)
service chargé de concevoir et de coordonner en liaison avec les différents services du MEEF, l’ensemble des actions de communication vers le public…

Centre des Ressources Documentaires
(CRD)
est chargé de la gestion de la documentation et de l’archivage de données et informations relatives à l’environnement et au développement durable ainsi…

Office Guinéen des Parcs et Réserves Office Guinéen des Parcs et Réserves
(OGPR)
Arrêté No 2010/4644/MEEFDD/CAB/SGG du 26 octobre 2010
En charge de la diversité biologique et des aires protégés…

Centre Forestier de N’Zérékoré
(CFZ)
Le Centre forestier de N’Zérékoré est issu de celui de Sérédou créé en 1965 pour la formation des agents forestiers et la gestion de la forêt classée de Ziama…

Laboratoire d’Analyses Environnementales
(LAE)
Sous l’autorité du Ministre d’Etat en charge de l’Environnement, des Eaux et Forêts, le Laboratoire d’Analyses Environnementales de niveau hiérarchique…

Service Genre et Equité
(SGE)
Coordonner et veiller à la promotion de l’égalité des sexes au sein du département ministériel à travers la sensibilisation…

Inspection Générale
(IG)
Chargée de veiller au respect de l’application de la législation et de la réglementation en vigueur dans les domaines…

Missions et Attributions

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

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Le Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts a pour mission la conception, l’élaboration, la coordination et la mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans les domaines de l’environnement , des eaux et forêts et du développement durable et d’en assurer le suivi. A ce titre, il est particulièrement chargé :

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– De concevoir et d’élaborer la politique nationale de l’assainissement et de veiller à sa mise en œuvre ;

– D’assurer la protection de l’environnement contre toutes les formes de dégradation en collaboration avec les structures concernées ;

– D’assurer l’aménagement, la reconstitution, la conservation des forêts, des aires protégées, des écosystèmes fragiles, des bassins versants et la conservation des eaux et du sol ;

– De veiller à l’exploitation rationnelle des forêts et de la faune sauvage ;

– D’assurer la certification pour la préservation, et la délivrance des autorisations des coupes du bois et dérivés ainsi que des produits forestiers non ligneux ;

– De participer à la promotion de sources d’énergies respectueuses de l’environnement, ainsi que des technologies propres ;

– De mettre en place et de gérer des mécanismes de veille et de suivi de l’état de l’environnement naturel et humain ;

– D’assurer l’information, la sensibilisation et l’éducation des citoyens en vue de leur participation à la protection et à la gestion durable de l’environnement ;

– De veiller à la préservation du milieu marin et des zones côtières contre toute forme de pollution et de dégradation;

– De promouvoir et de développer la coopération internationale dans les domaines de l’environnement ;

– De veiller à la préservation du milieu marin et des zones côtières contre toute forme de pollution et de dégradation;

– De promouvoir et de développer la coopération internationale dans les domaines de l’environnement ;

– D’assurer la maîtrise d’ouvrage du volet environnement de toutes les activités socio économiques ;

– De promouvoir les principales actions de développement dans le domaine de l’environnement urbain et rural ;

– De promouvoir les actions de recherche et de vulgarisation dans le domaine de l’environnement ;

– De participer aux négociations des conventions et protocoles multilatéraux dans le domaine de l’environnement et de veiller à leur application

Actualités

Chef de projet biodiversité en Guinée H/F

Candidature (lettre de motivation + CV) à adresser avant le 15/10/2020 à recrutement@biotope.fr Préciser la référence: (GUINEE2021)

Vous trouverez le détail de l’annonce pour un poste de chef de projet COMBO en Guinée: https://meef-guinee.org/wp-content/uploads/2020/09/Annonce-Guinee.pdf

Actualisation CDN Guinée Enquête société civile

Donnez la voix à la Guinée en participant au dialogue national sur la contribution du pays dans la lutte contre le changement climatique !

Répondez et inscrivez vous jusqu’au 24 septembre 2020 date limite!

Veuillez cliquer sur le lien suivant pour l’inscription https://fr.surveymonkey.com/r/DBN985K

Recrutement d’un consultant national pour l’évaluation finale du projet « Création d’un marché pour le développement et l’utilisation des ressources de biogaz en Guinée ».

Conformément aux politiques et procédures de suivi et d’évaluation du PNUD et du FEM, tous les projets de moyenne ou grande envergure soutenus par le PNUD et financés par le FEM doivent faire l’objet d’une évaluation finale à la fin de la mise en œuvre. Ces termes de référence (TDR/TOR) énoncent les attentes d’une évaluation finale (EF/TE) du projet Création d’un marché pour le développement et l’utilisation des ressources de biogaz en Guinée (PIMS 4780). Le processus de l’évaluation finale doit suivre les directives énoncées dans le document «Guide pour la conduite d’évaluations finales des projets soutenus par le PNUD et financés par le FEM»

CONTRIBUTION DÉTERMINÉE NATIONALE (CDN)

Région Forestière: coup d’envoi des consultations pour l’actualisation de la CDN de la Guinée

PEGED-CN

Mini retraite : le Programme Environnement et Gestion Durable du Capital Naturel ( PEGED CN) affine ses stratégies dans ce contexte de COVID-19

COP25

L’occasion pour les pays en développement de mettre en lumière les difficultés d’accès aux ressources…

Appels d’offres

Mise en application du repos biologique dans les domaines forestiers

En application des dispositions de l’Arrêté N° A/2016/5059/MEEF/CAB/SGG du 05 septembre 2016 en son article 59 et en raison de la pandémie COVID19 qui a eu des impacts négatifs sur le transport du bois pour la consommation…

Veuillez cliquer sur le lien http://meef-guinee.org/wp-content/uploads/2020/07/Repos-biologique.pdf

AVIS IMPORTANT

Parties prenantes in fine concernées par la gestion des équipements électriques, électroniques et pneumatiques usagés en Guinée

Questionnaire portant Évaluation des Besoins de Formation dans le cadre du Programme Environnemental des gestion des équipements électriques, électroniques et pneumatiques en République de Guinée

Cliquer sur ce lien pour les questionnaires https://chemicalsandwaste.wixsite.com/e-waste/surveys

la date limite pour répondre aux questionnaires : le 15 juillet 2020

Veuillez cliquer sur le lien http://meef-guinee.org/wp-content/uploads/2020/07/MEEF-UNITAR-SGS-lettre-questions-30062020.pdf

Programme des Nations Unies pour le Développement

Recrutement d’un Cabinet d’Etude/Groupement d’Experts avec expertise Nationale Pour Etude complémentaire de la pré-stratégie nationale d’économie bleue, multisectorielle et sécurisée

Les offres techniques et financières doivent être déposées au plus tard le Lundi 27 Avril 2020 à 00h00 GMT, heure de Conakry

ANNONCE COURS RÉGIONAL FRANCOPHONE

7 ème cours Régional Francophone de Préparation des Propositions d’Inscription sur la liste du patrimoine mondial Date : 2 au 20 juin 2020 Lieu : Porto-Novo, Bénin
Organisateurs : École du Patrimoine Africain (EPA), Fonds pour le patrimoine mondial africain (FPMA), Centre International d’Études pour la Conservation et la Restauration des Biens Culturels (ICCROM), Direction du Patrimoine Culturel du Bénin (DPC-Bénin)
Partenaires : Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts du Bénin, Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, Union Internationale pour la Conservation de la Nature, Conseil International des Monuments et Sites, Ministère Norvégien des Affaires Étrangères

Programme des Nations Unies pour le Développement

Avis de publication pour le recrutement de trois consultant internationaux et quatre (04) consultants nationaux.

Date limite de dépôt des dossiers uniquement par mail : le vendredi 26 mars 2020 à 00h00 GMT

Accords Multilatéraux (AME)

LISTE DES ACCORDS, TRAITES ET CONVENTION INTERNATIONAUX RATIFIES PAR LA GUINÉE SUR L’ENVIRONNEMENT.

N° Conventions ou Accords / Intitulé Date de Ratification
1 Convention de Londres pour la prévention de la pollution des eaux de mer par les hydrocarbures. 1954
2 La Convention sur la Pêche et la Conservation des Ressources Biologiques de la Haute Mer, adoptée à Genève (Suisse). 1959
3 Convention de Kano (Nigeria) sur les Criquets migrateurs africains. 28 mai 1963
4 Convention africaine sur la conservation de la nature et des ressources naturelles, Alger. 16 juin 1969
5 Convention sur la mise en valeur du fleuve Gambie. 1978
6 Convention de Paris concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. 1979
7 Convention d’Abidjan sur la protection et le développement de l’environnement marin et côtier de la Région d’Afrique de l’Ouest et du Centre. 23 mars 1981
8 Convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) ou Convention de Washington. 20 décembre 1981
9 Convention de Montego Bay sur le Droit de la Mer. 1982
10 Convention et Protocole sur l’Autorité du Bassin Niger (ABN). 3 décembre 1982
11 Convention internationale pour la protection des végétaux. 1983
12 Convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone 1985
13 Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. 1987
14 Convention de Bamako relative à l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux, au contrôle des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique. 1991
15 Convention sur la Conservation des Espèces Migratrices (CMS) appartenant à la faune sauvage ou Convention de Bonn. 24 septembre 1992
16 Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale. 1992
17 Convention des Nations Unies sur la Diversité biologique (Convention de Rio de Janeiro). 7 mai 1993
18 Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. 7 mai 1993
19 Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et de leur élimination. 30 mars 1995
20 Convention des Nations Unies sur la Lutte Contre la Désertification. 28 janvier 1997
21 Accord AEWA sur la Conservation des Oiseaux d’Afrique et Eurasie. 1999
22 Forum des Nations Unies sur les Forêts (FNUF). 2000
23 Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international. 24 février 2001
24 Programme Détaillé de Développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA). 2002
25 Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechniques relatives à la Convention sur la Diversité biologique (signé en 2000). 2005
26 Protocole de Kyoto 25 octobre 2005
27 Convention africaine pour la conservation de la nature et des ressources naturelles. 26 octobre 2005
28 Convention de Stokholm sur les polluants organiques persistants (POP). 26 octobre 2005
29 Convention de Maputo ou Convention Africaine pour la conservation de la nature et des ressources naturelles. 26 octobre 2005
30 Protocole d’Accord-cadre de coopération entre la République de Guinée et l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS). 2006
31 Traité relatif à l’adhésion de la République de Guinée à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). 17 mars 2006
32 Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). 2011
33 Plan de convergence pour la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes forestiers de l’Afrique de l’Ouest. 2013
34 Programme d’Action Sous régional de Lutte Contre la Désertification. 2013
35 Accord de Partenariat Economique (APE) entre la CEDEAO et l’Union Européenne. Juillet 2014
36 Protocole de Nagoya 2010 sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation relatif à la Convention sur la diversité biologique.

Source : Programme d’Action National de Lutte Contre la Désertification, 2012 et Politique Nationale de l’Environnement / MEEF, 2013

Projets/Programmes récents

PNA
Renforcement des capacités pour l’élaboration du plan national d’adaptation en Guinée

GIRN-BF
Promouvoir la gestion intégrée et durable des ressources naturelles en introduisant une approche paysagère, en créant et …

PEGED
L’objectif de ce Programme est de « Renforcer les capacités nationales dans la gestion durable du capital naturel »

SAP-GUINEE
Renforcement des systèmes d’information et d’alerte précoce sur le climat pour le développement résilient au…

PMF/FEM/PNUD
L’objectif général est de développer les compétences nationales des ONG et des groupes Communautaires de…

AbE/HG
L’objectif du projet est de réduire la vulnérabilité des communautés locales du bassin supérieur du fleuve Niger aux risques…

BIOGAZ – GUINÉE
Le projet vise à réduire les émissions de GES liées à la consommation d’énergie à usage domestique.

REMECC-GKM
Renforcer les capacités d’adaptation des populations vulnérables des préfectures de Gaoual, Koundara et Mali…

PEGED
L’objectif de ce Programme est de « Renforcer les capacités nationales dans la gestion durable du capital naturel »

PNA
Renforcement des capacités pour l’élaboration du plan national d’adaptation en Guinée

GIRN-BF
Promouvoir la gestion intégrée et durable des ressources naturelles en introduisant une approche paysagère, en créant et …

SAP-GUINEE
Renforcement des systèmes d’information et d’alerte précoce sur le climat pour le développement résilient au…

PMF/FEM/PNUD
L’objectif général est de développer les compétences nationales des ONG et des groupes Communautaires de…

AbE/HG
L’objectif du projet est de réduire la vulnérabilité des communautés locales du bassin supérieur du fleuve Niger aux risques…

BIOGAZ – GUINÉE
Le projet vise à réduire les émissions de GES liées à la consommation d’énergie à usage domestique.

REMECC-GKM
Renforcer les capacités d’adaptation des populations vulnérables des préfectures de Gaoual, Koundara et Mali…

Equipe du Ministère

Ministre d’Etat Oyé GUILAVOGUI (Ministre d’Etat)
Il constitue désormais le cadre de référence et d’orientation pour tous les acteurs et partenaires qui interviennent dans la gestion des ressources naturelles et dans la protection de l’environnement

Hawa Moussa KEITA (Chef de Cabinet)
Nommé par Décret du Président de la République. Le Chef de Cabinet gère les audiences du Chef de Département. Il assure les relations socio-politiques et informe le Ministre et le Secrétaire Général des décisions, en relation avec les activités du Département. Le Chef de Cabinet, prépare et organise les missions du Chef de Département ou de ses Représentants tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Il assure la supervision des travaux du Secrétariat particulier du Chef de Département. Il est chargé d’assister en cas de nécessité, les conseillers dans l’étude et la préparation des dossiers techniques. Hawa Moussa KEITA travaille en étroite collaboration avec l’attaché de cabinet.

Seydou Bari SIDIBE (Secrétaire Général)
Nommé par décret du Président de la République. Seydou Bari SIDIBE est chargé de programmer, d’animer, de coordonner et de contrôler les activités des différents services du Département. Il vise et soumet à la signature du Ministre tous les actes en provenance des services du Département. Un suivi assuré conformément aux instructions du Ministère dans l’exécution des décisions prises dans le domaine des attributions. Il assure le plan technique des liaisons avec le monde extérieur du Département et notamment avec les autres Ministères. Le Secrétaire Général veille à la continuité de l’Administration au sein de son département.

Mamadou Baillo SIDIBE (Directeur du bureau de stratégie et de Développement)
La Directions du Bureau de Stratégie et de Développement a pour mission de participer à l’élaboration de la politique générale du Gouvernement en matière de protection de l’environnement,…